La Troublante Odyssée d’une caravane

Le catalogue de la Librairie Artistique de 1935 présente ainsi ce roman de flagellation : « Un mélange de salacité, de sauvagerie et de fantasme, la manifestation la plus étrange du sadisme des oppresseurs de la population chrétienne d’Arménie. » Portraits peu flatteurs des Turcs, perçus ici comme de sadiques experts dans l’art de torturer. De charmantes Chrétiennes sont empalées. Les Orientaux, tous odieux et dépeints avec un racisme complaisant, les traitent de « chiennes » ou « filles de chienne ». L’auteur fait complaisamment gicler le sang. Tout son récit serait inspiré d’une brochure intitulée « Témoignages inédits sur les atrocités turques commises en Arménie et recueillies par la Société des Dames arméniennes ». Exemple typique d’un roman prétextant l’alibi historique pour dépeindre des supplices.